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Issue
Genet. Sel. Evol.
Volume 32, Number 1, January-February 2000
Page(s) 3 - 21
DOI https://doi.org/10.1051/gse:2000103
DOI: 10.1051/gse:2000103

Genet. Sel. Evol. 32 (2000) 3-21

Analysis of response to 20 generations of selection for body composition in mice: fit to infinitesimal model assumptions

Victor Martinez - Lutz Bünger - William G. Hill

Institute of Cell, Animal and Population Biology, University of Edinburgh, West Mains Road, Edinburgh, EH9 3JT, UK

(Received 26 April 1999; accepted 2 December 1999)

Abstract:

Data were analysed from a divergent selection experiment for an indicator of body composition in the mouse, the ratio of gonadal fat pad to body weight (GFPR). Lines were selected for 20 generations for fat (F), lean (L) or were unselected (C), with three replicates of each. Selection was within full-sib families, 16 families per replicate for the first seven generations, eight subsequently. At generation 20, GFPR in the F lines was twice and in the L lines half that of C. A log transformation removed both asymmetry of response and heterogeneity of variance among lines, and so was used throughout. Estimates of genetic variance and heritability (approximately 50%) obtained using REML with an animal model were very similar, whether estimated from the first few generations of selection, or from all 20 generations, or from late generations having fitted pedigree. The estimates were also similar when estimated from selected or control lines. Estimates from REML also agreed with estimates of realised heritability. The results all accord with expectations under the infinitesimal model, despite the four-fold changes in mean. Relaxed selection lines, derived from generation 20, showed little regression in fatness after 40 generations without selection.


Keywords: selection / infinitesimal model / genetic variance / body composition / mouse

Résumé:

Analyse de la réponse à la sélection de 20 générations pour la composition corporelle des souris : ajustée aux hypothèses du modèle infinitésimal. Les données provenant d'un programme de sélection divergente ont été analysées pour un indicateur de la composition corporelle des souris : la proportion de tissus adipeux gonadal par rapport au poids corporel (GFPR). Trois répliques de chacune des lignées ont été sélectionnées pendant 20 générations pour l'engraissement (F), la minceur (L), ou non sélectionnées. La sélection fut réalisée dans des familles de plein-frères, 16 familles par réplique durant les sept premières générations et huit pour les suivantes. A la vingtième génération, le GFPR des lignées (F) et (L) étaient respectivement le double et la moitié de celui de (C). Une transformation logarithmique permet de supprimer l'asymétrie de la réponse et l'hétérogénéité des variances entre ces deux lignées. Les estimateurs de la variance génétique et de l'héritabilité (approxi- mativement de 50 %) obtenus par le REML avec un modèle animal sont semblables à ceux obtenus en utilisant les premières générations de sélection, les 20 générations de sélection ou les dernières en employant l'information sur le pedigree jusqu'à la population de base. De plus, en utilisant les lignées sélectionnées et les lignées de contrôle, les estimateurs sont similaires. Les estimations REML sont conformes à celles de l'héritabilité. Tous les résultats sont conformes à ceux attendus sous un modèle infinitésimal malgré une variation de quatre fois la moyenne. Les lignées soumises à une pression de sélection plus faible à la vingtième génération, montrent peu de diminution en engraissement après 40 générations sans sélection.


Mots clé : sélection / modèle infinitésimal / variance génétique / composition corporelle / souris

Correspondence and reprints: Victor Martinez
Victor.Martinez@ed.ac.uk

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