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Issue
Genet. Sel. Evol.
Volume 32, Number 3, May-June 2000
Page(s) 231 - 248
DOI https://doi.org/10.1051/gse:2000116
DOI: 10.1051/gse:2000116

Genet. Sel. Evol. 32 (2000) 231-248

Mating schemes for optimum contribution selection with constrained rates of inbreeding

Anna K. Sonesson - Theo H.E. Meuwissen

Institute for Animal Science and Health, Box 65, 8200 AB Lelystad, The Netherlands

(Received 13 September 1999; accepted 21 January 2000)

Abstract:

The effect of non-random mating on genetic response was compared for populations with discrete generations. Mating followed a selection step where the average coancestry of selected animals was constrained, while genetic response was maximised. Minimum coancestry (MC), Minimum coancestry with a maximum of one offspring per mating pair (MC1) and Minimum variance of the relationships of offspring (MVRO) mating schemes resulted in a delay in inbreeding of about two generations compared with Random, Random factorial and Compensatory mating. In these breeding schemes where selection constrains the rate of inbreeding, $\Delta$F, the improved family structure due to non-random mating increased genetic response. For schemes with $\Delta$F constrained to 1.0% and 100 selection candidates, genetic response was 22% higher for the MC1 and MVRO schemes compared with Random mating schemes. For schemes with a less stringent constraint on $\Delta$F or more selection candidates, the superiority of the MC1 and MVRO schemes was smaller (5-6%). In general, MC1 seemed to be the preferred mating method, since it almost always yielded the highest genetic response. MC1 mainly achieved these high genetic responses by avoiding extreme relationships among the offspring, i.e. fullsib offspring are avoided, and by making the contributions of ancestors to offspring more equal by mating least related animals.


Keywords: breeding program / inbreeding / selection / mating / genetic response

Résumé:

Étude de schémas d'accouplement consécutifs à une sélection optimisée avec maintien d'un taux constant d'accroissement de consanguinité. On a étudié dans des populations à générations séparées, l'effet de modes d'accouplement non aléatoires. Les accouplements étaient consécutifs à une phase de sélection où on maximisait la réponse attendue mais en contraignant la parenté moyenne des animaux sélectionnés à une valeur désirée. Les schémas d'accouplements " à parenté minimum entre conjoints '' (MC), " à parenté minimum avec au plus un descendant par accouplement '' (MC1), " à variance minimum des relations de parenté entre l'ensemble de toutes les descendances '' (MVRO) ont eu pour effet de retarder la consanguinité de deux générations par rapport aux schémas " Aléatoire '', " Aléatoire factoriel '' et " Compensatoire ''. Dans ces schémas où la sélection est pratiquée tout en contraignant le taux d'accroissement de la consanguinité $\Delta$F, l'amélioration de la structure familiale procurée par ces accouplements non aléatoires a augmenté la réponse génétique. Pour les schémas où $\Delta$F était contraint à 1% et où il y avait 100 candidats à la sélection, la réponse génétique a été supérieure de 22% pour les schémas MC et MVRO par rapport au schéma " Aléatoire ''. Pour les schémas à contrainte moins forte sur $\Delta$F ou avec davantage de candidats, la supériorité des schémas MC et MVRO a été plus faible (5-6%). En général, MC1 semble devoir être la méthode préférée parce qu'elle a presque toujours procuré la réponse la plus élevée. MC1 a permis ces réponses élevées principalement en évitant les parentés extrêmes parmi la descendance, c'est-à-dire en évitant la production de plein-frères (s\oeurs) et en nivelant la contribution des différents ancêtres (par accouplement des animaux les moins parents entre eux).


Mots clé : schéma de sélection / consanguinité / sélection / accouplement / réponse à la sélection

Correspondence and reprints: Anna K. Sonesson; a.k.sonesson@id.wag-ur.nl

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