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Genet. Sel. Evol.
Volume 32, Number 2, March-April 2000
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Page(s) | 205 - 216 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/gse:2000114 |
DOI: 10.1051/gse:2000114
Genet. Sel. Evol. 32 (2000) 205-216
Hepatic lipogenesis gene expression in two experimental egg-laying lines divergently selected on residual food consumption
Sandrine Lagarriguea - Stéphanie Davala - André Bordasb - Madeleine Douairea
aLaboratoire de génétique animale, Institut national de la
recherche agronomique, École nationale supérieure agronomique de
Rennes, 65 rue de Saint-Brieuc, 35042 Rennes Cedex, France
bLaboratoire de génétique factorielle, Institut national de la
recherche agronomique, 78352 Jouy-en-Josas Cedex, France
(
Abstract:
Two Rhode Island Red egg-laying lines have been divergently selected on
residual food intake (low intake R- line, high intake R+ line) for 19
generations. In addition to direct response, correlated responses have
altered several other traits such as carcass adiposity and lipid contents
of several tissues, the R+ animals being leaner than the R- ones. In a
search for the biological origin of the differences observed in fat
deposit, the hepatic mRNA amounts of genes involved in lipid metabolism
were investigated. No difference was found between lines for mRNA levels
of ATP citrate-lyase, acetyl-CoA carboxylase, fatty acid synthase, malic
enzyme and CCAAT/enhancer binding protein ,
a transcription factor
acting on several lipogenesis genes. The genes coding for stearoyl-CoA
desaturase and apolipoprotein A1 displayed significantly lower mRNA
levels in the R+ cockerels compared to the R-. All together these mRNA
levels explained 40% of the overall variability of abdominal adipose
tissue weight, suggesting an important role of both genes in the fatness
variability.
Keywords:
laying fowl / food efficiency / fatness / mRNA / liver
Résumé:
Expression hépatique de gènes de la lipogénèse chez des lignées
divergentes de poules pondeuses sélectionnées sur la consommation
alimentaire résiduelle. Deux lignées de poules pondeuses Rhode Island Red
ont été sélectionnées de façon divergente sur la consommation alimentaire
résiduelle (R-/R+) pendant 19 générations. En plus de la réponse directe
à la sélection, des réponses corrélées ont été observées sur d'autres
caractères comme l'adiposité de la carcasse et le taux de lipides de
plusieurs tissus, les animaux de la lignée R+ étant plus maigres que ceux
de la lignée R-. Afin d'identifier l'origine biologique des différences
observées dans l'état d'engraissement, les niveaux d'ARNm de gènes
impliqués dans le métabolisme des lipides ont été étudiés. Aucune
différence d'accumulation n'a été trouvée entre lignées concernant les
ARNm de l'ATP citrate-lyase, l'acétyl-CoA carboxylase, la synthase des
acides gras, l'enzyme malique et le facteur de transcription
CCAAT/enhancer binding protein
qui agit sur plusieurs gènes de la
lipogénèse. Les niveaux d'ARNm des gènes codant la stéaroyl-CoA désaturase et
l'apolipoprotéine A1 sont significativement plus faibles chez les animaux de la
lignée R+ que chez ceux de la lignée R-. Ces deux taux d'ARNm expliquent
ensemble 40 % de la variabilité du poids de tissu adipeux abdominal entre les
deux lignées, suggérant un rôle important de ces deux gènes dans la variabilité de
l'état d'engraissement.
Mots clé :
poule pondeuse / efficacité alimentaire / engraissement / ARNm /
foie
Correspondence and reprints: Madeleine Douaire
mdouaire@roazhon.inra.fr
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